De 1997 (quand il a gradué l'école primaire française ‘École Marie-Victorin' à Brossard avec les meilleures notes) et jusqu'en 2002, Tim a suivi les cours de l'École secondaire Antoine Brossard, une institution publique graduée avec des résultats exceptionnels, étant l'un des étudiants les plus récompensés à l'obtention du diplôme (le premier dans un certain nombre de catégories, dans une école comptant des centaines d'étudiants). C'était aussi le moment de nouer de véritables amitiés, et le cercle d'amis formé ne s'est jamais effondré.

Tim était généralement enclin à passer du temps à étudier et à lire. Il excellait dans les sciences exactes, performant plus en mathématiques et en physique. Sur le plan humaniste, il a toujours préféré une connaissance systématique de la culture, lisant tour à tour les grands chefs-d'œuvre de la littérature française, anglaise et américaine. Dans le même temps, son grand amour pour le cinéma est né. Son œil critique a vu la structure et le message des films avec une acuité particulière. C'était une époque où des soirées cinéma en famille étaient organisées, suivies de discussions. Bientôt Tim commença à dominer ces débats, à travers des opinions personnelles mûres, de plus en plus difficiles à combattre. Ses chroniques de films datent de la même période, distribuées sur plusieurs sites critiques (voir aussi la section « Culture et spiritualité »).

De plus, ‘en ligne’ avec son époque, Tim était également un fervent fan de jeux informatiques. Mais, le « Gaming » a été, même si forte, une passion éphémère. Après l'âge de 17 ans, il n'est resté qu'un amateur passif, intéressé par le domaine des jeux mais sans les pratiquer.

Les vacances en famille (en Amérique du Nord et en Europe) ont formé sa passion pour les voyages et son gout pour ‘le savoir’ et ont été le prélude de ses expéditions ultérieures.

De 2002 à 2004, Tim a fréquenté l'école privée Marianopolis à Montréal. Si sa famille a proposé diverses alternatives (médecine ou droit, où il aurait excellé dans sa prodigieuse mémoire), Tim s'est tourné vers les sciences et l'ingénierie et a gradué avec un diplômé du tableau d'honneur en 2004, sans oublier d'ajouter quelques amis d'exception au noyau déjà formé à l'école secondaire. En fait, il avait fait ce choix il y a longtemps, et son acceptation à la prestigieuse Université McGill à Montréal n'était qu'une formalité, compte tenu des résultats du collège.

Entre 2004 et 2013, Tim a étudié à l'Université McGill. Institution bicentenaire avec plus de 40 000 étudiants et une histoire remarquable (12 lauréats du prix Nobel et 140 « Rhodes Scholars »), McGill est un établissement reconnu dans le milieu universitaire qui est devenue pour Tim, pour une période de 9 ans, « une deuxième maison ». Il a passé beaucoup de temps sur le campus du centre-ville de Montréal, s'impliquant dans les programmes académiques, les laboratoires et la vie étudiante (en étant membre du conseil d'administration de l'association étudiante).

McGill était l'endroit où la force créatrice de Tim s'est pleinement affirmée. Il est gradué en 2008 un premier programme de 4 ans (avec un diplôme de « Bachelor in Engineering ») avec de très bons résultats, étant félicité pour l'obtention de son diplôme (par le traditionnel coup de tête avec un chapeau d’époque) par le recteur de l'université, le Dr Dick Pound (vice-président du Comité International Olympique).

À l'automne après l'obtention du diplôme, et après son voyage en Amérique centrale (voir détails ci-dessous), l'Université lui a proposé un programme spécial de 5 ans, qui combine le Master en ingénierie avec le doctorat. Il a choisi ce programme (plus court qu'un Master et un doctorat séparé) et l'a complété en 2013. Sa spécialisation dans les matériaux composites, sous le mentorat du Pr Pascal Hubert, est devenue son métier et sa passion. Il a beaucoup étudié, publié et présenté ses articles lors de nombreuses conférences aux États-Unis, en Europe et en Nouvelle-Zélande, commençant lui-même une activité de mentorat pour les jeunes étudiants, qui a été très appréciée. Sa thèse de doctorat est restée une référence, toujours citée dans la littérature des matériaux composites.